L’histoire du Théâtre de l’Usine

Après avoir passé près de 20 ans à Avignon, la Compagnie Hubert Jappelle s’implante à Cergy-Pontoise en 1978 et y commence sa collaboration avec l’équipe du tout nouveau CAC (aujourd’hui scène nationale).

Au début des années 80, Hubert Jappelle décide de créer son propre théâtre à Éragny-sur-Oise, dans une ancienne papeterie mise à sa disposition. La compagnie y accueille du public pour la première fois en 1981 avec la mise en scène d’Antigone de Sophocle. C’est à partir de 1984, lorsque Hubert Jappelle décide d’y mener une activité régulière, que naît vraiment le Théâtre de l’Usine.

Rénové entièrement en 1994 et en 2008, puis agrandi en 2011 d’une salle de répétition, la salle de 200 places accueille aujourd’hui un public nombreux et varié, touché par les mises en scène d’Hubert Jappelle et par les spectacles des compagnies accueillies en résidence chaque année.

La Compagnie Hubert Jappelle est soutenue par – la commune d’Éragny, la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, le Conseil Départemental du Val d’Oise, le Conseil Régional d’Ile de France, et la DRAC Ile-de-France, Ministère de la Culture, en tant que lieu de fabrique. Le Théâtre de l’Usine est membre des Réseaux Actes If, RAVIV et THEMAA.

A propos d'Hubert Jappelle

Après des études aux Beaux-Arts de Nancy, Hubert Jappelle crée sa compagnie à Avignon. Avec André Benedetto, il est l’un des fondateurs du Festival Off. Il s’est fait connaître grâce à ses recherches sur la marionnette, portant sur la mise en scène d’œuvres dramatiques (Beckett, Ionesco, Strindberg, Shakespeare). Il est invité par Jean Vilar à participer à plusieurs reprises au Festival Officiel avec des mises en scène d’œuvres de Georges Aperghis (1971) et Maurice Ohana (1978).
Après Avignon, Hubert Jappelle s’installe avec sa compagnie à Cergy-Pontoise en 1978, puis décide de créer son propre théâtre au début des années 80 afin d ‘y reconsidérer la question de l’acteur et de la transmission des œuvres.
Parallèlement, il a été chargé de cours à Paris 8 – Vincennes (1975-1989), à Paris X Nanterre (1990-1995) et a été professeur au Conservatoire de Région (CRR) de Cergy-Pontoise (1984-2007). En 2006, il ouvre son propre atelier d’art dramatique au Théâtre de l’Usine.

A propos d'Hubert Jappelle

Après des études aux Beaux-Arts de Nancy, Hubert Jappelle crée sa compagnie à Avignon. Avec André Benedetto, il est l’un des fondateurs du Festival Off. Il s’est fait connaître grâce à ses recherches sur la marionnette, portant sur la mise en scène d’œuvres dramatiques (Beckett, Ionesco, Strindberg, Shakespeare). Il est invité par Jean Vilar à participer à plusieurs reprises au Festival Officiel avec des mises en scène d’œuvres de Georges Aperghis (1971), Shakespeare (1976) et Maurice Ohana (1978).
Après Avignon, Hubert Jappelle s’installe avec sa compagnie à Cergy-Pontoise en 1978, puis décide de créer son propre théâtre au début des années 80 afin d ‘y reconsidérer la question de l’acteur et de la transmission des œuvres.
Parallèlement, il a été chargé de cours à Paris 8 – Vincennes (1975-1989), à Paris X Nanterre (1990-1995) et a été professeur au Conservatoire de Région (CRR) de Cergy-Pontoise (1984-2007). En 2006, il ouvre son propre atelier d’art dramatique au Théâtre de l’Usine.

Les chroniques d'Hubert Jappelle

RGB, la radio locale

“Partenaire de longue date et ami de la radio, Hubert Jappelle n’aura jamais manqué une occasion de présenter son actualité, celle de sa compagnie et celle du Théâtre de l’Usine. Avec ses séries de chroniques, Hubert Jappelle est un homme qui peut aussi offrir, à la radio, sa vision du monde. De la culture à la démocratie, en passant par la société actuelle, les chroniques d’Hubert Jappelle sont une autre façon de voir les choses.”

Historique de la Compagnie Hubert Jappelle

Théâtre et Démocratie

L’être humain est un être essentiellement social et non un être solitaire comme le défendait Jean-Jacques Rousseau. L’individu a besoin des autres pour survivre.
La démocratie cherche une règle commune permettant de vivre ensemble, de s’accorder, de corriger les injustices et d’éviter les massacres. De fait, elle cherche à résoudre une contradiction qui naît des deux principes sur lesquels elle se fonde :
1) égalité des conditions d’accès pour tous au savoir, aux droits, etc…
2) indépendance, autonomie de chaque individu. C’est dire avec Jacques Rancière, que “la crise est consubstantielle à la démocratie”.
Aujourd’hui, si l’on écoute Alexis de Tocqueville, ce serait l’individualisme qui menacerait notre démocratie : la conception que nous avons de la liberté moderne se fondrait sur le seul progrès de notre confort personnel… Le théâtre peut, modestement certes, s’opposer à cette dérive dangereuse en réveillant le sentiment du collectif. Oui, “le théâtre est bien un lieu de parole qui rassemble un groupe humain, mettant en présence réelle spectateurs et acteurs. Il contribue à maintenir l’usage d’une parole (sonore et signifiante) et reste de ce fait un lieu fondamental de la réorganisation sociale, où se maintient et se développe une culture commune (...). La notion de ce théâtre démocratique ne s’appuie pas sur le postulat totalitaire inepte que nous aurions tous à devoir être égaux et tous ensemble à fusionner dans une même émotion mais elle se fonde sur le fait que nous sommes tous semblables en tant que membres appartenant à la même espèce. Semblables et différents.